Aides à la navigation du système d'identification automatique (AIS AtoN)

Afin de demeurer conforme au langage utilisé par nos partenaires internationaux, ce document emploie les acronymes anglais généralement acceptés pour les termes techniques liés à la navigation électronique (ex. l'acronyme anglais « AIS » est employé en référence au Système d’identification automatique au lieu de l’acronyme français « SIA », l'acronyme anglais « AtoN » est employé en référence au aides à la navigation au lieu de l’acronyme français « AIDNAV »).

Section 1. Contexte

(Des informations supplémentaires sur l’AIS peuvent être trouvées sur la page web du Système d'identification automatique de bord)

L’introduction de nouvelles technologies en matière d’aides à la navigation (AtoN) requiert une période d’adaptation chez les navigateurs, afin d’en évaluer la précision et la valeur ajoutée relativement à la sécurité de la navigation. Pour les aides à la navigation AIS (AIS AtoN), et particulièrement les AIS AtoN virtuelles (V-AtoN), une frontière a été franchie, car il est dorénavant possible d’afficher des informations sur des équipements de navigation qu’une vigie ne serait en mesure d’observer.

La provision d’informations en format numérique s’ajoute aux instruments traditionnels de navigation et vise à fournir aux navigateurs de nouveaux outils dans leur processus décisionnel. Cependant, il existe des situations (par exemple, un nouveau récif ou un haut-fond détecté) où le déploiement d’aides à la navigation physiques n’est pas possible et l’utilisation d’autres moyens de communication limitée. Dans ces situations, la diffusion de V-AtoN (et des avertissements à la navigation connexes) pourrait être la seule solution praticable pour fournir une information critique. Conséquemment, les navigateurs devraient faire reposer leur décision principalement sur une information affichée virtuellement. Du fait que cette nouvelle possibilité introduit des techniques de navigation qui diffèrent des normes de formation reçues par les navigateurs, il est nécessaire d’acquérir un niveau de confiance suffisant dans la technologie. Dans cette optique, la Garde côtière canadienne (GCC) a privilégié une approche basée sur des bancs d’essai encadrés et impliquant les trois types d’AIS AtoN. Ces bancs d’essai se déroulent dans la région de l’Ouest, du Centre et de l’Atlantique. Les sites ont été déterminés conjointement avec les pilotes canadiens.

VOIR AUSSI:

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